Le sujet n’est pas de se moquer d’une telle mésaventure., mais la situation est révélatrice des méthodes de l’actuelle équipe majoritaire. 

Celle-ci fait preuve d’obstination dans ses choix, sans concertation de la population, ni écoute des mises en garde de notre opposition en commission ou conseil municipaux.  L’exemple illustre aussi la précipitation et l’amateurisme dans la mise en œuvre de cette expérimentation. Il fallait tout de même une sacrée dose de confiance pour engager cela, sans communication, ni anticipation, ni accompagnement, un soir d’hiver, quand la nuit tombe et que la ville est déjà un énorme chantier !  L’équipe fait maintenant preuve de mauvaise foi et de couardise en se retranchant derrière une étude urbaine, alors que celle-ci n’impose rien et propose seulement. 

Le fait n’est pas nouveau, il se répète même… C’est le cas notamment avec les ventes de biens immobiliers et les déboires qu’ils apportent aux sucéens, pour très peu de bénéfice. La méthode fut la même pour le projet d’aménagement de la rue de Pin. A quoi servent les pseudos consultations d’habitants, puisqu’in-fine les élus décident selon leur goût ? Que dire également de la gestion des problèmes d’eau potable ?

Cela serait bénin s’il ne s’agissait que d’un sens unique de circulation. La véritable inquiétude réside dans l’orientation et la conduite des 2 futurs projets urbains du centre bourg, Jeanne d’Arc et Hautière, pour lesquels nous craignons le même manque de vision et de discernement. La confiance affichée, avec si peu de compétence d’élu en la matière est désarmante. L’embauche d’un chef de projet, aussi compétent qu’il soit, pour remplacer en partie les compétences apportés par la SELA nous inquiète également. Nous percevons une volonté de mener ces projets en solo, avec les mêmes ingrédients qui ont généré le bouchon du 13 Novembre !

Mais attention, car contrairement à un sens de circulation, un projet d’urbanisme n’est pas réversible !