Ils illustrent la capacité des élus majoritaires à tirer bénéfice pour leur compte, de situation dont ils n’étaient pas du tout promoteurs. Ainsi, à l’inauguration du Tiers Lieu, le principal acteur du projet, devenu opposant, n’a même pas été nommé !  

Quant à la réhabilitation naturelle de la Papinière, rappelez-vous que la majorité actuelle voulait y construire un hôtel. Elle s’en est ravisé sous la pression des deux oppositions, ce qui a permis de préserver cet espace public majeur. Le green-washing auquel nous assistons maintenant est révélateur d’une posture politique opportuniste. Il en va de même pour d’autres sujets, tel que la soudaine conviction pour un second terrain de foot totalement refusé, lorsque le sujet était abordé…

Les sucéens méritent mieux ; un véritable projet, réaliste économiquement, porté par des valeurs humaines sincères .

Hélas, nous n’en prenons pas le chemin… Le dernier conseil municipal l’a illustré à plusieurs titres.

Sur la forme ; opacité totale sur les sujets majeurs (budget, urbanisme), vitesse effrénée sur certains autres sujets (second cimetière). Les commissions sont espacées, annulées, raccourcies. Les sujets sont présentés « terminés », le débat n’a jamais lieu. Les conseils municipaux, dorénavant espacés de 2 mois et demi, deviennent des « fourre-tout » permettant de tout faire passer en bloc.

Sur le fond, la politique court-termiste, basée sur les revenus de la braderie des biens publics continue. Sans arguments, avec des bénéfices ridicules, au détriment des sucéens et en deçà des estimations officielles. Nous attendons toujours les réponses sur la motivation réelle des ventes annoncées de la maison des arts et de l’extension du cimetière…  Nous attendons également un point de situation précis sur l’avenir des ilots Hautière et Jeanne d’Arc qui avance en coulisse. 

Le visage prévisible de l’équipe majoritaire se confirme chaque jour un peu plus, au travers d’une gouvernance opaque, sans concertation. Drôle de vision de la démocratie communale. Certainement pas la nôtre !